Notre vie dans les forêts de Marie Darrieussecq
P.O.L. 2017, 189 pages
Une femme, mal en point, écrit sur un cahier avec un crayon. Elle s’est échappée, a « disparu » de la société dans laquelle elle vivait. Elle a rejoint un groupe dans une forêt, ils survivent, peu nombreux et divisés – sur ce qu’il faudrait faire, sur la façon dont ils peuvent s’organiser. Ils ne font pas les choses très correctement – certains de leurs actes sont plus que limites. Cette narratrice était psy, il lui a fallu longtemps avant de comprendre. Elle nous raconte, pas-à-pas, sa prise de conscience….
De la pure SF ! Racontée sur un ton guilleret malgré la noirceur du propos, cette histoire tient en haleine de bout en bout et se révèle être une sorte de conte sociétal extrêmement frappant.
Pour la petite histoire, c’est le tout premier livre que j’ai acheté pour cette rentrée littéraire, déniché avant sa date de parution officielle dans une toute petite librairie d’un village de l’Aisne. J’ai ensuite lu quelques avis négatifs qui m’en ont écartée, avant que l’autrice elle-même de me redonne envie de la lire lors de son passage dans La Grande Librairie. J’aurais dû passer outre les avis des autres, car j’ai adoré.
29 septembre 2017 at 06:46
J’attends qu’il arrive à la bibliothèque, je suis curieuse de voir comment elle a construit son histoire.
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29 septembre 2017 at 07:03
J’ai trouvé la construction parfaite, on comprend vraiment au fur et à mesure !
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29 septembre 2017 at 07:01
Un avis positif (j’ai aussi lu un avis très négatif, et Le masque et la plume l’a descendu)(ma question au masque : pourquoi ne pas alors parler d’un livre que vous avez beaucoup aimé? mais bref, le masque me déçoit de plus en plus..)
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29 septembre 2017 at 07:04
Moi aussi ! Je l’écoute de moins en moins.
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29 septembre 2017 at 08:54
L’intervention récente de Marie Darrieussecq à La grande librairie m’a donné envie de le découvrir, mais comme toi, je reculais un peu au vu des avis mitigés. Foin des hésitations, ton avis me convainc définitivement !!
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29 septembre 2017 at 09:03
Il a été souvent comparé à un roman anglais dont le titre m’échappe (jamais réussi à le lire) mais celui-ci se dévore tout seul, oui.
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1 octobre 2017 at 13:11
Tu es la première à me donner envie de le lire 😌 le titre du roman anglais n’est ce pas la servante écarlate ?
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1 octobre 2017 at 14:44
Merci Lorouge ! Ca m’étonnerait, ça n’a vraiment rien à voir 🙂
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1 octobre 2017 at 16:10
par le sujet non 😉 mais ce sont tous les deux des dystopies, margotte en avait fait le lien ; http://bruitdespages.blogspot.fr/2017/09/notre-vie-dans-les-forets-de-marie.html
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1 octobre 2017 at 16:40
Ok ! Mais c’est un peu comme si tu comparais une nouvelle et un pavé de 2000 pages, en dehors d’être des fictions tous les deux ça n’a rien à voir 😉
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1 octobre 2017 at 18:54
Moi aussi, les avis mitigés m’en ont écartée, du coup le tien me fait (plus que grandement) revoir cet a priori !
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2 octobre 2017 at 13:03
Je pense que le roman anglais auquel Cathulu fait allusion est le magnifique Auprès de moi toujours de Kazuo Ishiguro que j’ai tellement aimé que j’hésite à me lancer dans le Darrieussecq.
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2 octobre 2017 at 13:16
Aaaah, il y a effectivement des choses en commun pour ces deux romans, mais le traitement n’a rien à voir. Ici on est dans le très condensé.
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13 février 2018 at 14:08
Comment donc, ce style de SF pour enfants qui sent bon le réchauffé des années 90 trouve encore preneurs ?! Tant mieux pour madame Darrieussecq… Mais, franchement, ce roman, en 2017… !!
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13 février 2018 at 14:39
Vous avouerez que le ton de votre commentaire n’appelle pas de réponse. J’ai aimé et je ne m’en excuse pas. Il est vrai que j’aime la littérature pour enfants. Beaucoup même. Elle est beaucoup plus intelligente que les commentaires acerbes.
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