The Bitch is Back de Cathi Hanauer
Harper Collins 2016, 322 pages
« Whenever people say they’re going to have an open relationship, what really happens is one person has an affair and the other person gets hurt. »
En 2002 avait paru « The Bitch is in The House », un recueil de textes écrits par des femmes dans leur petite trentaine, qui dressait un portrait de la condition féminine aux Etats-Unis en temps réel. Leurs préoccupations, leurs conditions de vie, leurs amours, leurs enfants, leurs jobs et tout le reste. Gros succès. Quatorze ans plus tard voici les mêmes (ou presque) qui font le point. Que s’est-il passé dans cette décennie et demi ? Eh bien beaucoup de choses. La société américaine a fortement changé, le modèle familial a explosé – pour le meilleur et pour le pire – et les parfois vibrants plaidoyers écrits en 2002 ont fait long feu. Toutes, ici, déclarent être plus heureuses maintenant (elles ont entre trente-huit et soixante-deux ans), et chacune explore un domaine différent de la féminité. On peut voir le tout comme une plongée ethnographique ou anthropologique (avec une pointe de voyeurisme tout de même) mais ce qui accroche immédiatement – dès la préface explicative par Cati Hanauer qui a coordonné le projet, c’est que les femmes qui s’expriment ici savent écrire : toutes (ou presque) sont des autrices professionnelles ou en tout cas ont l’habitude s’exprimer par écrit, et leurs textes racontent une histoire (la leur) avec un angle, une présentation, un rythme, qui ne ressemblent en rien à du témoignage ou du documentaire. Beaucoup, également, s’expriment sous pseudo, permettant une franchise et une sincérité que le récit autoriserait beaucoup plus difficilement. C’est passionnant, vraiment, et dans le même temps c’est beaucoup plus difficile que je ne l’aurais cru de s’identifier tant leurs problématiques sont américaines. Bien qu’à la recherche des mêmes choses dans la vie que n’importe quelle femme sur la planète (en très gros : être heureuse), les américaines vivent dans une société « géante » où l’on peut trouver tout et son contraire, où beaucoup beaucoup de choses sont non seulement permises mais également comme banalisées (j’avoue avoir été parfois un peu bousculée) et où – pour le coup – toutes, ont une propension à s’auto-analyser et à mettre du psy ou du développement intérieur absolument partout qui m’a semblé bien exotique (et too much aussi, je le reconnais). « Older, wiser and (getting) happier » clame la 1ère de couv. : un voeu pieux.
« But I thought you were living the perfect life with your dream man !
– Oh, I am, I assured her. It’s just…«
25 novembre 2016 at 15:57
Il me le FAUT !!!!
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25 novembre 2016 at 16:01
C’est en anglais, tu as vu ? (et ça ne sera pas traduit, ça m’étonnerait beaucoup), mais si tu es toujours partante malgré ça, je vais te l’envoyer 🙂
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25 novembre 2016 at 16:20
A faire circuler peut-être alors … on a toutes entre 32 et 68 ans !!
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29 novembre 2016 at 14:08
J’ai très (très) envie de le lire ! Tu as lu le précédent ?
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29 novembre 2016 at 15:14
Feuilleté en ligne et commandé !
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29 novembre 2016 at 15:43
Tu n’as pas perdu de temps ! 🙂
Non, pas lu le précédent, je n’ai découvert ça que récemment et me suis posé la question de lire les deux ou pas, mais en fait ce qui m’intéresse maintenant c’est le middle age, et plus tellement à vrai dire le parenting time and so on ^^
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