Les années perdues – John Harvey
Rivages/Noir 1998 (Wasted Year 1993) 460 pages
Traduit de l’anglais par Jean-Paul Gratias
« Le côté le plus pernicieux des gens comme Rains, c’était peut-être qu’ils avaient le pouvoir de vous faire adopter leur propre comportement. »
Cinquième tome des aventures de Charlie Resnick, à la résonance résolument mélancolique (« un roman qui a tous les accents du blues », nous dit la 4° de couverture). En alternant les époques se résout une enquête qui prend ses racines dans la période où Charlie débutait tout juste sa carrière, ce qui nous permet de revivre la rencontre avec Elaine, puis leur séparation, en passant par le détail de la relation compliquée qu’il entretient avec ses origines polonaises. La partie qui se passe de nos jours (enfin, celle de l’époque d’écriture du roman, les années 90) expose la perception de la police dans l’opinion publique, et chacun des protagonistes de l’enquête est criant de vérité. Paradoxalement moins centré sur Resnick, le roman frappe par sa sincérité et on se dit que vraiment, on a beaucoup d’affection pour les policiers de Nottingham.
28 janvier 2016 at 16:38
Je viens de m’offrir les deux premiers… 🙂 Si j’accroche autant que toi, je suis bonne pour me procurer toute la série !
J'aimeJ'aime
28 janvier 2016 at 20:43
Bienvenue au club 😉
J'aimeJ'aime
28 janvier 2016 at 17:44
je pense qu’il faut être accro au personnage pour aimer? non?
J'aimeJ'aime
28 janvier 2016 at 20:44
Non, c’est vraiment le style très empathique de John Harvey qui fait toute la différence, et l’exposition de l’Angleterre à cette période. Ces romans sont bien plus que des polars ! 🙂
J'aimeJ'aime
29 janvier 2016 at 06:48
Ça y est, j’ai les premiers 🙂 je vais tester 🙂
J'aimeJ'aime
29 janvier 2016 at 06:55
Tu ne perds pas de temps 🙂
J'aimeJ'aime
29 janvier 2016 at 07:37
Décidément dont je dois lire d’autres romans !
J'aimeJ'aime
29 janvier 2016 at 08:10
Oui ! 🙂
J'aimeJ'aime