Celle que vous croyez – Camille Laurens
Gallimard, Collection Blanche, 2016, 185 p.
« Oh oui, je vous choque. Je le vois bien. Vous riez jaune. Vous me prenez pour une bourgeoise. Une petite bourge qui confond son sort avec celui des putes et des sacrifiées. Une hystérique. C’est ça, le diagnostic, non ? Encore une qui pense avec son utérus. »
« Mais pour une femme, ce n’est pas pareil. La reconnaissance sociale, le respect que suscitent la réussite professionnelle ou le charisme personnel, c’est bien, c’est gratifiant, mais ça n’engendre pas l’amour. Etre respectée pour ses cours ou ses livres, c’est comme une parodie du désir qu’on n’inspire plus. L’admiration nous tue aussi, elle ressemble trop au meurtre quand elle nous coupe en deux pour toujours, le corps d’un côté, l’esprit de l’autre, à la hache. »
« Tu connais l’étymologie de « précaire » ? Qui est obtenu par la prière. »
Dans ce roman, il y a deux Claire et une Camile et une Katia. Il y a un amant aussi, un amour virtuel – ou peut-être deux amants, un mari, un psy et un vidéaste. Un avocat également, un éditeur, des comptes-rendus professionnels, des confessions, un roman en cadavre exquis, des lettres et des conversations transcrites. Le tout forme un ensemble étourdissant qui pousse le lecteur dans un sens puis dans l’autre et qui reprend des éléments précédents pour mieux les brouiller. ça commence par Claire, 48 ans, internée à sa demande (et qui revient toujours en asile à chaque fois qu’elle en est « libérée »). Prof, divorcée, elle s’est embarquée dans une relation virtuelle qui l’a détruite (« Il arrive qu’un amour qui ne peut avoir lieu dévore l’âme. » Pascal Guignard) Elle la raconte à un énième psy qui s’en mêle (contre toute déontologie). Pour se défendre, il donne à lire un roman qu’elle avait écrit en cours de traitement, dans le cadre d’un atelier d’écriture assuré par une certaine Camille. Dont on retrouve ensuite la longue lettre qu’elle adresse à son éditeur, avant de… bref, plusieurs interlocuteurs qui ne racontent pas la même histoire et pourtant ce sont bien les mêmes protagonistes… C’est très prenant, surprenant, empli de culture et d’érudition et difficile de ne pas être d’accord avec le constat amer relatif au vieillissement féminin – ou plus exactement à la façon dont il est perçu par notre société. Beaucoup de choses sonnent très justes, je ne suis pas assez familière du travail de Camille Laurens pour connaître exactement sa relation avec l’autofiction mais lu comme un roman (totalement fictionnel, donc), il y a un impact, un fébrilité qui s’installe et j’ai aimé ça, on ne reste pas indifférent. Même aux moments qui nous rejoignent moins.
J’aime beaucoup ce qu’en dit Fabienne Pascaud.
4 janvier 2016 at 06:13
Une auteure qui me rebute, je ne saurais dire pourquoi. Et je ne suis pas sûre que lire sur le vieillissement féminin en ce moment me ferait du bien …
J'aimeJ'aime
4 janvier 2016 at 06:17
Passe alors 🙂
J'aimeJ'aime
4 janvier 2016 at 06:17
Jamais lu cette auteure. Le thème et le structure me tentent assez.
J'aimeJ'aime
4 janvier 2016 at 06:26
C’est un vrai bon roman, je te le conseille, certains passages vont énormément te plaire c’est absolument certain.
Je connais mal Camille Laurens, je n’ai lu qu’un seul de ses livres, je recopie billet et commentaires parce qu’en les relisant, je trouve le tout intéressant :
Romance nerveuse – Camille Laurens
« Qu’ont-ils échangé, la reine et le fou ? Un soupçon de légèreté contre un peu de lest, un grain de fantaisie contre un peu de plomb dans la cervelle, une ancre, un port contre un voyage en ballon, un sceptre contre un hochet, tous deux en toc. »
Camille Laurens. L’autofiction. Le très médiatique clash avec Marie Darrieussescq. Virée de chez P.O.L. J’avais tenté mollement quelques livres, j’étais loin de tout ça, je ne ressentais tout simplement rien. Et puis l’envie, l’achat, la lecture. Et le scotch, tout simplement.
« Romance nerveuse » est un roman qui se lit dans une sorte d’urgence.
Nous sommes juste après le clash, bien plus que de revenir sur celui-ci Camille Laurens écrit la violence de la rupture avec son éditeur, écrit comme elle ne comprend pas ses réactions, depuis le moment où il a lu le texte incriminé sans lui en toucher un seul mot, en passant par sa « libération de toute obligation », par cet instant où il finit par lui envoyer une seule parution de son ancienne maison, sans mot d’accompagnement : le roman s’appelle « Meurs »; jusqu’à ce rendez-vous, où il lui dit avoir fini par « la comprendre ».
Elle est dans un état de sidération quand elle rencontre Luc. Paparazzi, plus jeune qu’elle, et surtout, cinglé comme un lapin. Infect, réellement insupportable. Pourtant, entre ces deux-là une vraie relation s’installe, qu’elle sait raconter en donnant tour à tour les éclairages qui permettent de comprendre comment ça peut tenir, un truc pareil. Il y a Camille, l’être d’émotion, et Ruel, l’intelligence pure.
Il y a dans ce roman une délicatesse, une profondeur, un jeu avec la langue, des fulgurances, une beauté et une sincérité qui touchent, je ne peux pas dire mieux. J’ai été touchée.
« […] elle se demandait avec curiosité comment on souffre quand on n’a rien lu, si c’est moins fort, moins profond quand on ne met sur le trou béant ni ses mots ni les mots des autres, apparemment ce n’était pas si différent. »
« La seule chose qui intéresse vraiment Ruel, c’est la Vérité. Je mets exprès une majuscule, pour parodier son intransigeante exigence – en réalité, Ruel ne croit en rien, sa réflexion mouline un doute permanent. Tout au plus pense-t-elle qu’en certains rares points de la ligne temporelle se jouent des parties capitales, qu’il convient de ne pas perdre car ce sont elles qui permettent d’avancer, d’éviter le ressassement, la jouissance mortifère de la répétition : elle croit au moment d’intelligence qui, jailli d’un être isolé, fusée de détresse, va se voir de très loin et changer la nuit; elle ne croit pas à la Vérité, elle croit à l’heure de vérité. »
Ed. Gallimard, 2010, 219 p.
Publié dans Livres : J’aime Commentaires (22) | Tags : autofiction, amours, rejet, psychanalyse
Commentaires
Je l ‘ai vue et entendue à la télévision et franchement cette histoire d’amour improbable même après ton billet enthousiaste ne m’emballe pas plus que ça. L’autofiction ne m’inspire guère…J’allais faire un beau lapsus « l’autosatisfaction » 🙂
Écrit par : cathulu | 10.03.2010
Répondre à ce commentaire
L’autofiction, je trouve ça nombriliste… Ce ressassement des petits malheurs, ce gratouillis des plaies suintantes, cet auto-apitoiement à vocation littéraire, ce recyclage permanent de tout et surtout de rien, quand tant de gens ont du mal à vivre, tout simplement, ça a quelque chose d’indécent… Le principe même me donne de l’urticaire. Et même si ton billet peut donner envie de lire de livre, je continuerai à faire de la résistance… 😉
Écrit par : Gwenaëlle | 10.03.2010
Répondre à ce commentaire
Sans être autant allergique que Gwenaëlle aux autofictions, ce livre ne me tente pas vraiment. Je passe.
Écrit par : zarline | 10.03.2010
Répondre à ce commentaire
Comme Zarline, un livre qui ne me tente pas.
Écrit par : clara | 10.03.2010
Répondre à ce commentaire
Je comprends bien ces réticences, pour souvent les partager. Ce roman n’en a été qu’une plus jolie surprise, pour moi 🙂
Écrit par : Cuné | 10.03.2010
Répondre à ce commentaire
J’ai adoré beaucoup des romans de Camille Laurens, et paradoxalement celui-ci ne me tente pas du tout.
Mais j’ai toujours considéré l’auto-fiction comme un faux débat, (est-ce qu’on parle d’autofiction dans les autres pays ? c’est pas franco français ce truc-là ?) pour moi il y a juste des bons et des mauvais romans, et peu importe la case dans laquelle on veut les faire rentrer.
Écrit par : Laure | 10.03.2010
Répondre à ce commentaire
J’ignorais qu’elle en avait sorti un nouveau.
Pour ma part, j’avais lu Ni toi ni moi qui m’avait littéralement enchantée au point de vue de la forme (quelle plume !)
Seulement, j’avais été assez réticente à acquérir l’un de ses autres livres tant ceux-là semblaient ressembler à ceux que j’avais lus.
Romance nerveuse est un peu plus éloigné de ses précédents, semblerait-il… Je serais bien tentée de me laisser tenter 😉
Écrit par : Reka | 10.03.2010
Répondre à ce commentaire
Et…
Gwenaëlle, je ne suis pas d’accord.
Qu’importe qu’il s’agisse de « ressassement des petits malheurs », de « gratouillis des plaies suintantes », d' »auto-apitoiement », de « recyclage permanent de tout et surtout de rien », pourvu qu’on ait la plume pour le faire.
Ca n’a rien d’indécent que de s’exposer.
Ca n’a rien de nombriliste que de parler de soi.
Certains auteurs, en parlant d’eux, permettent à certains lecteurs de se sentir compris. Et c’est d’autant plus vertigineux, troublant, fascinant quand la plume d’un auteur a de la force, du caractère, ce quelque chose qui produit l’étincelle…
Moi, je ne lis pas toujours pour me détendre. Je me fous des petites histoires qui me projettent dans des univers oniriques, loin du monde dans lequel je vis. Je lis pour vivre l’autre, et c’est d’autant mieux si cet autre, c’est moi.
Écrit par : Reka | 10.03.2010
Répondre à ce commentaire
C’est joli ce que tu dis, Reka. Camille Laurens touche deux mots sur le sujet, dans ce roman, elle évoque l’universel qui passe par le particulier, pas en ces termes, mais je n’ai plus le roman pour vérifier.
Écrit par : Cuné | 11.03.2010
Répondre à ce commentaire
@ Laure : D’accord sur le seul classement qui vaille, les bons et les mauvais romans – encore qu’on soit rarement en phase sur ce « tri » :). L’autofiction c’est peut-être franco-français, je ne sais pas, je ne connais pas vraiment au fond.
Écrit par : Cuné | 11.03.2010
Répondre à ce commentaire
Moi non plus, je ne suis pas inspiré par ce titre. ..
Écrit par : Choco | 11.03.2010
Répondre à ce commentaire
Je n’ai jamais lu Camille Laurens (mais j’ai dans ma PAL « dans ces bras-là » donc je la lirai). J’ai un à priori négatif vis à vis d’elle, en raison de cette ridicule histoire de plagiat. Bien que je n’aie vu dans « Tom est mort » qu’un exercice de style, je ne comprends pas pour autant son accusation.
Écrit par : sylire | 11.03.2010
Répondre à ce commentaire
Je n’ai lu aucun des deux livres en question et je ne le ferai pas 🙂
Écrit par : Cuné | 11.03.2010
Répondre à ce commentaire
J’ai du mal aussi avec les autofictions et à cause des polémiques entourant cette auteure, j’ai peu envie de la découvrir.
Écrit par : Valérie | 11.03.2010
Répondre à ce commentaire
au fait, moi aussi , que j’aime Emma Thompson! Mais j’hésite à regarder Last chance for love. Tu conseilles ?
Écrit par : Valérie | 11.03.2010
Répondre à ce commentaire
Oh oui, je conseille : c’est une petite comédie romantique sans prétention, avec deux acteurs exceptionnels qui nous embarquent complètement dans leur histoire; deux êtres seuls et âgés qui vont se trouver. Et puis Londres !… 🙂
Écrit par : Cuné | 11.03.2010
Répondre à ce commentaire
c’est drôle les débats sur l’autofiction, ça ne m’a jamais dérangé moi. Je pars du principe que chaque écrivain met une part de lui dans ses romans, qu’il y a toujours une part d’autofiction dans un roman. Que ce soit dans le fait de raconter sa vie (avec un style intéressant, c’est ça aussi le charme de l’autofiction, ce qui la diffère de l’autobiographie pure et dure) ou dans le fait d’inventer quelque chose. Un second rôle peut représenter l’auteur dans un livre par exemple. Je m’exprime un peu en raccourci.
Bref j’aime assez Camille Laurens, j’ai lu 4 ou 5 de ses livres, et mes préférés ce sont sans doute Philippe et dans ses bras là. Mais pour le Clash avec POL, je n’ai pas trop compris. Philippe est un témoignage poignant, et perdre un enfant et sans nul doute quelquechose d’horrible, mais d’autres ont le droit d’en parler… Pour faire un mauvais jeu de mot, elle n’a pas le monopole de la tristesse…
J’attendrai de trouver celui ci d’occasion chez Boulinier je crois, parce que même si j’aime bien l’autofiction, ça me lasse à force de ne lire que la vie d’un écrivain que j’aime. J’adorerai voir ce que les « autofictifs » peuvent faire avec un scénario plus original… j’ai les blogs pour assouvir mes pulsions de voyeurisme en fait maintenant ;D
Écrit par : camille | 11.03.2010
Répondre à ce commentaire
J’ai moi aussi trouvé à chaque lecture d’elle une belle plume qui savait me remuer… J’ai fait la sourde oreille aux histoires (disons que comme j’ai été sensible à l’intelligence de darrieussecq, j’ai fait mis camille laurens un peu à distance). Et du coup, ton billet ravive cet amour ancien et fort… Je vais me laisser faire…
Écrit par : ficelle | 11.03.2010
Répondre à ce commentaire
Depuis que Emmanuel Carrère s’est mis à écrire des chefs-d’oeuvre d’autofiction (Un roman russe, D’autres vies que la mienne), j’ai beaucoup de réticence à lire de l’autofiction pratiquée par des auteurs moins doués. Mais bon… je vais quand même essayer, bien que Camille Laurens ne soit pas apparue à son avantage dans sa polémique avec Marie Darrieussecq…
Écrit par : kristine | 13.03.2010
Répondre à ce commentaire
bon, tu as quand même été très forte, je l’ai commandé ! ( à 5 euros et qqs sur pmnster, ..) 😉
Écrit par : laure | 14.03.2010
Répondre à ce commentaire
Lisez d’abord le texte de Camille Laurens qui a déclenché toute la polémique. (automne 2007). Elle s’exprimait dans cette petite revue et n’avait sûrement pas dans l’idée que ça allait faire un tel tintouin. Ensuite les media ont tout déformé. Mais son article est incandescent. Et il fallait bien qu’elle le dise.
ttp://www.leoscheer.com/la-revue-litteraire/2009/12/15/22-camille-laurens-marie-darrieussecq-ou-le-syndrome-du-coucou
Écrit par : Laura | 25.03.2010
Répondre à ce commentaire
On peut aussi ne pas s’intéresser du tout à cette polémique.
Écrit par : Cuné | 25.03.2010
——
Et sinon j’avais tenté : « Encore et jamais »
Abandon
Je connais peu (et mal) l’oeuvre déjà conséquente de Camille Laurens, mais j’avais beaucoup aimé « Romance nerveuse », et l’idée de lire un essai sur le thème de la répétition me séduisait; hélas je me suis perdue dans le style, érudit, beaucoup de références, mais en même temps une sorte de sécheresse qui m’a lentement asphyxiée. Je me suis beaucoup ennuyée entre ces pages.
J'aimeAimé par 2 personnes
4 janvier 2016 at 06:38
Je n’ai rien lu d’elle, je me rappelle vaguement l »histoire du clash mais sans plus… Comme tu le présentes, ça pourrait me plaire… Ou me déprimer 😀
J'aimeJ'aime
4 janvier 2016 at 06:44
Ce n’est pas du tout déprimant, ça énerve plutôt. Elle transmet vraiment très bien, je trouve, le paradoxe dans lequel est placé la quinquagénaire française, qui ne devrait pas se plaindre en comparaison des atrocités subies par les femmes ailleurs. Ca fait écho à ce que j’ai lu dans John Harvey, d’ailleurs, quant au salaire des policiers anglais vs celui des infirmières : au lieu de dire qu’ils sont payés plus et que c’est une honte, on devrait pointer la honte que représentent les salaires ridiculement bas des infirmières. Bref, elle fait un constat lucide (je trouve) et ça fait mal (et ça fait du bien que ça fasse mal). Tout ça est très mal dit mais tu vois l’idée ? 🙂
J'aimeJ'aime
4 janvier 2016 at 06:53
Jamais lu cette auteure. A lire ta chronique, ou je trouve de l’originalité créative ou je me perds dans les récits et personnages. Je ne vais pas me précipiter.
J'aimeJ'aime
4 janvier 2016 at 06:55
Ce n’est pas un roman simple, mais la sensation de vertige qu’il provoque est malicieuse, pas plombante.
J'aimeJ'aime
4 janvier 2016 at 07:36
Il n’y a pas trop d’érudition justement ? Ce livre m’intéresse pour ces différentes narrations.
J'aimeJ'aime
4 janvier 2016 at 08:13
Non, pas trop 🙂 Elle « coule » très bien, au contraire !
J'aimeJ'aime
4 janvier 2016 at 12:49
Comme Cath, je n’ai jamais lu cette auteure. Ce que tu en dis me tente mais j’ai quand même des appréhensions. Je lirai d’abord les premières pages chez Dialogues pour voir si j’accroche (ou pas).
J'aimeAimé par 1 personne
5 janvier 2016 at 05:49
Excellente idée 🙂
J'aimeJ'aime
4 janvier 2016 at 15:20
J’en ai lu deux d’elle, si ma mémoire est bonne (hélas ce n’est pas toujours le cas) : « Quelques-uns » et « Dans ces bras-là ». Il me semble que c’est une auteure très cérébrale, en tout cas c’est l’impression qu’elle m’a laissée. Je l’ai entendue tout à l’heure sur France Culture (dans l’émission La grande table). Comme le sujet m’intéresse, j’emprunterai ce roman si ma bibli l’achète.
PS : « frictionnel », c’est délibéré ? 😉
J'aimeJ'aime
5 janvier 2016 at 05:49
Ah Ah, quel beau lapsus !!! 🙂 Je corrige, merci.
J'aimeJ'aime
6 janvier 2016 at 18:05
Jamais lu non plus… Mais rien ne presse finalement 😉
J'aimeAimé par 1 personne
7 janvier 2016 at 06:37
Je l’ai écoutée sur France Culture lundi dans « La Grande Table » : intéressant, mais pas au point d’avoir envie de lire son roman. Plutôt tentée par Oliver Adam ou Meg Wolitzer.
J'aimeJ'aime
7 janvier 2016 at 06:39
Il faut que je l’écoute, cette émission. Moi aussi j’ai très envie de lire Olivier Adam et Meg Wolitzer, mais le roman que j’attends le plus c’est le troisième tome de Knausgaard, parution le 14. Je trépigne 🙂
J'aimeJ'aime
7 janvier 2016 at 19:54
J’avais adoré « romance nerveuse » et je l’avais vue lors d’une lecture publique (même belle impression)… je suis extrêmement tentée ! Je note. Merci Cuné. Je suis complètement à côté de la plaque pour cette rentrée… heureusement que vous êtes là.
J'aimeAimé par 1 personne
9 janvier 2016 at 20:27
Merci pour ce billet qui me donne très envie de lire ce nouveau Camille Laurens…Je viens tout juste de l’acheter ! 🙂
J'aimeAimé par 1 personne
10 janvier 2016 at 22:39
J’ai très envie de le lire !
J'aimeAimé par 1 personne
5 février 2016 at 00:47
…et quand on a l’âge du rôle , doit on le lire ( ou pas , that is the question 😉 ) ?… D’elle , j’avais lu Dans ces bras là ; je me sens très loin d’elle dans la façon de vivre sa féminité , mais ici la question de la « modernité » avec la quête de l’amour sur internet…ca m’attire ( bien que ca n’ a rien pour rassurer , apparemment , ah ah !)
J'aimeJ'aime
5 février 2016 at 06:00
D’autant plus ! C’est un roman vraiment intéressant, de par sa construction, son esprit, autant que par son sujet. Je te le conseille ! 🙂
J'aimeJ'aime
15 février 2016 at 18:40
Un roman que je viens d’achever. Camille Laurens a bousculé mes préjugés sur l’auto-fiction !
J'aimeAimé par 1 personne
19 avril 2016 at 19:23
Un roman qui m’a plu aussi !
J'aimeAimé par 1 personne
7 juillet 2016 at 22:21
Je l’ai lu et aussi une légère déception vis-à-vis du style, qui me paraît peu travaillé… mais le roman a un bon message cependant. Mon avis complet ici https://femmesdelettres.wordpress.com/2016/02/20/camille-laurens-celle-que-vous-croyez-2015/
J'aimeAimé par 1 personne