« Dis, ça t’arrive, Lottie, de rêver de pouvoir sortir de ta vie ?
Elle tricota un rang entier avant de lui répondre.
– Je pense que mon problème est justement l’inverse, dit-elle enfin. Je n’ai jamais eu l’impression d’en faire partie. J’ai toujours eu la sensation d’avoir une case en moins qui m’empêche de communiquer avec le reste des humains. C’est extrêmement gênant et on se sent très seul. Il me semble que tout le monde parle une langue que je ne peux pas tout à fait comprendre et observe une série de règles que personne ne m’a jamais expliquées. Je tâtonne, en tâchant de les saisir au fur et à mesure, mais je n’ai jamais bien réussi.«
Double secret – Willa Marsh
Editions Autrement, collection Littératures, 2015, 360 pages
Traduit de l’anglais par Aline Weill (The Summer House, 2010)
Dans mes précédentes lectures de Willa Marsh, je m’agaçais de ce que l’éditeur reporte à chaque fois le fait qu’elle s’était mise à l’écriture à cinquante ans passés, mais Daniel Pennac m’a éclairée hier soir (« C à vous« , présence de Laurent Chalumeau au dessert !) : il fait une distinction entre les auteurs français, qui viennent à l’écriture après avoir lu, lu, lu, et les américains (anglaise en l’occurrence mais bah, anglo-saxonne disons) après avoir vécu. C’est une jolie théorie, non ?
Bref, « Double secret » raconte le quotidien d’une famille peu ordinaire, où personne n’est tout à fait lié par le sang ni n’occupe une position très définie. Le tout se passe dans les paysages oniriques de la côte sauvage galloise, il y est question de secret(s) bien sûr, mais surtout du flux jamais figé des relations, aux gens et aux choses en général. Des pages immédiatement douillettes, où l’on visualise le moindre détail, où également la révélation finale est éventée très tôt mais on ne s’en formalise pas un seul instant : l’important est entièrement dans l’ambiance, british jusqu’aux plus infimes virgules, désuète et presque anachronique (c’est censé se dérouler de nos jours) mais ciselée, chaleureuse et immensément séduisante. Je suis très cliente ! J’ai beaucoup apprécié la postface de la traductrice, qui met en mots choisis les exactes impressions du lecteur, et j’ai aimé penser qu’elle voulait ainsi exprimer toute son affection pour ce texte qu’on pourrait facilement, à tort, rejeter comme mineur.
—-
Rien à voir : le jury du Livre Inter a été annoncé ce matin : je n’en suis pas, comme les 867 autres fois où j’ai postulé. Je ne m’avoue pas vaincue pour autant, je retenterai l’année prochaine ! Mais à regarder la sélection, c’est une bonne chose pour cette année :
La sélection
Geneviève Brisac – Dans les yeux des autres (L’Olivier)
François-Henri Désérable – Evariste (Gallimard)
Virginie Despentes – Vernon Subutex (Grasset)
Lionel Duroy – Echapper (Julliard)
Célia Houdart – Gil (P.O.L)
Serge Joncour – L’Ecrivain national (Flammarion)
Jean Rolin – Les Evénements (P.O.L)
Olivier Rolin – Le Météorologue (Seuil)
Eric Vuillard – Tristesse de la terre – Une histoire de Buffalo Bill Cody (Actes Sud)
Valérie Zenatti – Jacob, Jacob (L’Olivier)
Sachant que j’ai abandonné les Brisac et Vuillard, déjà lu les Despentes et Joncour et n’étais pas tentée par les Rolin. Me reste « Echapper« , »Evariste« , « Gil » et « Jacob, Jacob » à lire pour décider qui sera MON Livre Inter :))
8 avril 2015 at 12:10
J’ai commencé Evariste et c’est franchement génial ! Au fait, jury inter ou pas, tu es the best 😉
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8 avril 2015 at 12:16
🙂
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8 avril 2015 at 13:42
J’ai un livre de cette auteure dans la pile et je me soucis peu de l’âge des auteurs en général. Du moment que c’est bon, c’est ce qui compte!
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8 avril 2015 at 14:55
Bah oui ! 🙂
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8 avril 2015 at 14:29
Punaise ! Cet extrait que tu cites, je pourrais l’avoir écrit moi – même (si je savais ecrire), du coup le bouquin me tente énormément !
Quant à la sélection du Livre inter, j’avoue un faible pour le météorologue d’Olivier Rolin. Pas grand chose d’autre qui me tente là dedans. ..
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8 avril 2015 at 14:58
J’aime beaucoup beaucoup Willa Marsh (qui est le pseudonyme de Marcia Willett), ses romans sont emplis d’une psychologie bienveillante et totalement anglaise !
Inter : dans l’idéal, j’aimerais tout lire, mais je doute de le faire, et « Le météorologue » ne me dit rien, à la lecture de la 4° de couv, ce qui est un peu mince en réalité pour décider de ne pas le lire 🙂
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8 avril 2015 at 15:29
J’ai pensé à toi ce matin en écoutant l’annonce des auditeurs et livres sélectionnées pour le prix du Livre Inter. Tu as vu, il y avait au moins une femme au foyer. 🙂 J’ai l’impression qu’ils ne respectent plus du tout la règle des régions, j’ai eu l’impression qu’il y avait plein de personnes vivant en région parisienne mais peut-être que je n’ai pas été assez attentive (et que je suis nulle en géo, c’est aussi une possibilité :-)).
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8 avril 2015 at 16:20
Je n’ai pas fait très attention à ça, il m’a semblé que l’âge moyen était élevé, en revanche 🙂
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8 avril 2015 at 17:50
En effet, c’est une excellente nouvelle, nous avons encore toutes nos chances (encore faudrait-il que je recommence à leur écrire, cette année j’ai failli et puis non, j’ai laissé passer la date). 🙂
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8 avril 2015 at 15:30
Argh, une faute, une répétition, ce com’ est désastreux, achevez-moi !
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8 avril 2015 at 15:38
J’ai déjà noté plusieurs fois des romans de Willa Marsh, je dois m’y mettre 🙂
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8 avril 2015 at 17:29
Re-punaise. C’est pour moi ce livre! Et avec un billet comme le tient. comment peut-on résister! Merci pour la découverte.
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8 avril 2015 at 18:29
la citation est très juste mais j’ai un peu peur que cette auteure ne ronronne un peu trop (même thèmes…) alors, comme souvent, j’hésite !:)
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8 avril 2015 at 18:37
Pas le même thème, mais mêmes ingrédients, oui : le manoir isolé, des occupants hétéroclites, plein d’animaux, et des interactions chaleureuses et/ou saugrenues. C’est une recette dont je ne me lasse pas 🙂
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8 avril 2015 at 20:29
Dans mon groupe de lecture j’ai une lectrice qui a participé au prix Inter… étonnant l’envers du décor. Mais effectivement, la sélection de cette année n’est pas très enthousiasmante.
Il faudrait que je retourne au So British, de temps en temps, avec un thé au caramel, ça fait du bien. J’aime ce que tu dis de ce livre, même si je partage les craintes de Cathulu sur le ronronnement.
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9 avril 2015 at 04:47
Dis-m’en plus sur l’envers du décor, please ! 🙂
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20 avril 2015 at 16:07
Oh désolée j’ai laissé passer du temps. La personne que je connais a été très déçue par l’accueil des lecteurs par le staff. Seules les conversations de groupe semblaient vraiment intéressantes, après beaucoup de snobisme de la part des journalistes, et des auteurs, un peu le sentiment d’être utilisé et jeté comme des kleenex… Mais c’est peut-être habituel ?
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20 avril 2015 at 16:20
Ah, ça m’étonne, j’avais l’impression au contraire que c’était peut-être le seul prix où les lecteurs « lambdas » étaient à la fête pendant 2 jours. Ceci dit, l’an dernier au Prix Orange, j’ai ressenti très fortement moi aussi cette séparation lecteurs lambdas et auteurs/libraires. En revanche le staff était génial.
De toute façon je crois que c’était ma dernière candidature cette année, en fait :))
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8 avril 2015 at 21:57
rrrhhhhooo ambiance British 🙂
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9 avril 2015 at 06:48
Encore un livre de chez Autrement qui me paraît intéressant.
Pour le jury Livre Inter ( pas facile d’y accéder effectivement), j’en ai lu quelques uns. J’ai bien aimé les deux derniers! Si tu veux, Gil tourne en livre voyageur ( sur Libfly) mais il ne m’a pas vraiment convaincue.
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9 avril 2015 at 07:21
Je ne « joue » plus aux livre voyageurs, ça me met la pression, toujours peur d’oublier de les faire suivre ou de les abîmer 🙂
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9 avril 2015 at 06:48
J’ai tout lu de cette auteur dont j’apprécie toujours les portraits sarcastiques et grinçants. Très british tout ça … alors celui-ci sera pour moi.
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9 avril 2015 at 07:22
Oui, c’est ça, elle incarne la « brittanitude » dans toute sa splendeur 🙂
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9 avril 2015 at 07:04
Je note le so british, pour un moment de détente, c’est toujours bon à prendre. En des temps antédiluviens, j’ai participé au Livre Inter. C’était l’époque où on voulait valoriser les lecteurs qui n’avaient pas fait d’études et j’avais été sélectionnée sur ce critère là. Il n’y avait pas de rencontres à l’époque, c’était seulement un système de notation. Aujourd’hui, ça me donnerait seulement envie de mordre.
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9 avril 2015 at 07:22
Pourquoi mordre ? 🙂
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9 avril 2015 at 13:31
Parce qu’aujourd’hui, je vois dans cette démarche plus de condescendance qu’autre chose. Mais ne faites pas attention, Keisha et toi, je suis dans une période très révoltée contre tout. Pourtant j’ai déjà fait ma crise d’adolescence en temps et en heure 😉
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9 avril 2015 at 14:20
:))))))))))))))))
Mais tu sais, je crois qu’ils sont sincères, chez Inter, et que le seul critère « valable » est que le courrier de l’auditeur leur donne envie de le sélectionner. Je me souviens que je disais qu’il fallait avoir un métier « rare » pour les intéresser, quand d’autres assuraient que seuls les profs avaient une réelle chance, etc. C’était faux 🙂
Donc en fait, je ne crois pas qu’ils fassent ou aient pu faire de la vraie discrimination, fut-elle positive. Donc pas de condescendance, pas besoin de te révolter, je suis persuadée que tu avais été choisie sur la seule bonne raison qui puisse être : ta candidature leur avait plu !
Et je n’en suis pas étonnée : à te lire (sur ton blog), ton vrai grand intérêt pour les livres transparaît.
Pour ma part je crois que j’en fais trop, dans mes courriers, chaque année. Ou pas passez, en réaction. Dans tous les cas, ça me stresse, donc je suis moins « naturelle » que dans mes billets, par exemple, donc y a rien qui passe.
Donc groumpf 🙂
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9 avril 2015 at 16:30
Conclusion, tu devrais écrire ta lettre maintenant, comme si c’était un billet et que tu t’adressais à nous. Elle serait déjà prête pour l’année prochaine, et adieu le stress ! 🙂
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10 avril 2015 at 08:15
Nan mais ça marche pas : l’idée seule que c’est pour le Livre Inter me paralyse dès que je m’y mets ;o))
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9 avril 2015 at 08:34
J’ai lu le Joncour et le Vuillard (mais même pas fait de billet…). Un jour j’ai réalisé que les livres sont d’auteurs français, et ça m’a enlevé l’envie de postuler (?). Je viens d’emprunter Les événements, on verra.
J’ai pensé à toi en lisant la liste des élus. Oui, âge moyen assez élevé. Plus de 3000 postulants ai-je entendu. Sans doute une minorité d’hommes, et comme à l’arrivée c’est la parité, mathématiquement tes chances sont faibles.
J’aimerais bien savoir pourquoi Aifelle veut mordre?!^_^
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9 avril 2015 at 09:30
Moi aussi ! :))))
Pour avoir lu pas mal de témoignages de personnes qui ont réussi à être sélectionnées au fil des années, il n’y a pas de recette magique : il faut parvenir à donner envie à la personne qui lit ta lettre. Je n’y suis toujours pas parvenue, c’est tout !
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9 avril 2015 at 08:49
j’adore les histoires de secrets, donc rien que le titre me donne envie ! Je ne connais pas l’auteur par contre !
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9 avril 2015 at 09:31
Il n’est jamais trop tard 🙂
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9 avril 2015 at 09:28
Tu sais quoi? On devrait créer notre salon des refusés ! Seulement on serait bcp plus que 24 😉
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9 avril 2015 at 09:31
Ne désespérons pas, un jour peut-être…. 🙂
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11 avril 2015 at 06:01
Bonjour Cuné, merci pour la liste des livres à lire, je n’ai aucun regret de ne pas avoir tenté le coup. A quelques exceptions près, je n’ai pas été convaincue par les lauréats précédents. Sinon, pour être choisi(e) pour faire partie des jurés, j’ai l’impression que ce n’est pas de la tarte, à moins que cela soit le hasard. Bonne journée.
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11 avril 2015 at 08:41
Pas fan de Willa Marsh… sinon, j’ai apprécié aussi cette déclaration de Daniel Pennac sur les écrivains français et anglo-saxons. Certains français feraient bien d’attendre d’avoir un peu plus vécu avant d’écrire ! 😉
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11 avril 2015 at 08:53
J’ai pensé ça très fort aussi ;o))
Je suis dans une terrible période où tout me tombe des mains, c’est pénible-pénible-pénible, je ne sais pas vers quoi me tourner. Trop de français, peut-être ^^
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11 avril 2015 at 09:54
Mais lis donc « Calpurnia » de Jacqueline Kelly ! 🙂 A la réflexion, ne le lis pas, je serais trop déçue s’il te tombait des mains. Dans mes découvertes de 8/10 derniers mois, il y a Anne Percin (grosse claque en lisant « Premier été », notamment, et j’ai acheté sa trilogie pour la jeunesse (« Comment (bien) rater ses vacances », etc.), pas mal du tout, mon fils a dévoré les trois en trois jours. J’ai aussi lu mon premier Simenon (auteur envers lequel j’avais des tas d’a priori) et mes premiers Sagan (auteure envers laquelle j’avais des tas d’a priori).
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11 avril 2015 at 09:59
Nan mais il faut que je lise dans ce que j’ai en stock (et il y en a… beaucoup), et d’ailleurs j’ai déjà lu Anne Percin (tout est bon), SImenon (j’ai acheté les Omnibus) et Sagan (il y a longtemps). 🙂
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12 avril 2015 at 09:58
J’aime bien Willa Marsh et l’extrait que tu reproduis donne envie.
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14 avril 2015 at 17:22
J’aime beaucoup tes bubulles ! Oui, cela fait un bail que je ne suis pas passée par chez toi. Je dois un énorme coup de coeur littéraire à cette auteure : Meurtres entre soeurs (j’ai tout aimé dans ce roman, j’ai ri, j’ai adoré les personnages, j’en garde un souvenir ému). Alors je te suis les yeux fermés avec Double secret. Quant au jury Inter, j’ai postulé une fois, me suis fait recalée mais ai reçu une gentille lettre m’encourageant à renouveler l’expérience (ce que je n’ai pas fait : j’ai décidé de postuler une seule et unique fois à chaque jury où je me présente. Cela me demande trop d’efforts de parler de moi et surtout cela ne m’intéresse pas plus que cela). J’en déduis que tu es une personne très courageuse et tenace : tu as raison. La sélection littéraire de cette année ne me parle pas du tout. Bises
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14 avril 2015 at 17:30
Elles sont toutes récentes de ce matin, les bubulles ;o)
Tu es la première personne que je connaisse à avoir reçu une réponse d’Inter, ça doit vouloir dire que tu as failli être sélectionnée ! Pour une seule et unique tentative, je dis bravo !
Je suis tenace mais le courage n’a rien à voir là-dedans 🙂
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15 avril 2015 at 14:49
en fait, c’était en 1999 donc j’imagine qu’il y avait moins de participants : tu n’as jamais reçu de lettre dactilographiée de leur part ? J’avais mis beaucoup de moi dans cette lettre, je me souviens de ce que j’avais écrit (des choses intimes concernant mes difficultés à lire certaines auteurs). Je ne m’attentais pas à être reçue, parce que ma prose est complètement quelconque (sans compter les fautes d’orthographe). Lorsque j’ai reçu la lettre, je me suis dit qu’ils étaient super classes à FI (d’envoyer à chaque participant, un petit mot de réconfort) et j’avais le sentiment de honte de m’être tant épanchée. Bon, ben, maintenant, je ne sais plus quoi en penser ! J’ai presque envie de pleurer (de joie) : ah si j’avais ton courage ! En tout cas, je réitère : j’adore tes bubulles !
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15 avril 2015 at 14:52
je ne m’attendais pas à être reçue (quand je te parle de fautes d’orthographe, voire de dyslexie)
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15 avril 2015 at 15:30
Je ne l’ai pas vu quand j’ai lu ton comm, le cerveau lit ce que tu as voulu écrire pas les fautes que tu fais ;o))
Je ne sais pas pour les autres, mais en tous les cas moi je n’ai jamais reçu aucune réponse d’Inter, sur la quinzaine de tentatives que j’ai faites. 🙂
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16 avril 2015 at 15:28
J’avais bcp aimé Meurtres entre soeurs, j’en avais fait un LV. Tu ne donnes envie de lire celui-ci. Tu n’as toujours pas été prise au Livre inter ?? Hallucinant !
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27 avril 2015 at 18:19
Je viens de le recevoir … et il sera bientôt une prochaine lecture … Trop de pavés à lire avant.
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27 avril 2015 at 20:50
Celui-ci n’est pas un pavé et conviendra très bien comme lecture « entre » 🙂
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30 avril 2015 at 16:32
Comme prévu, ce fut ma lecture suivante. Mais alors, quelle déception !!!
Je n’ai pas réussi à entrer dans le roman, à comprendre les liens de parenté entre les personnages (s’il y en a d’ailleurs) et même à comprendre l’histoire … Trop confus, trop « brouillon » à mon goût, malgré les belles descriptions de la campagne galloise. Bref, je n’y suis pas arrivée et l’ai revendu dans la foulée.
Où est l’auteur de « Meurtres entre soeurs » et du « Journal d’Amy Wingate » ?
Ce roman m’a rappelé « Le prix de l’innocence », un autre roman de cette auteur, qui m’avait tout autant déçue.
Du coup, j’espère me consoler avec « Les intéressants » de Meg Wolitzer … (rien à voir).
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30 avril 2015 at 16:42
Oh quel dommage… Les liens entre les différents personnages sont à l’image des recompositions de famille contemporaines : faut suivre, oui, mais ce n’est pas si compliqué 🙂 Mais je ne discute pas, quand on n’aime pas, on n’aime pas ! Ca m’arrive assez souvent pour très bien le comprendre.
« Les intéressants » m’intéresse beaucoup, tu me donneras ton impression ? (J’hésite à l’acheter.)
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