L’écriture et la vie – Laurence Tardieu
Editions des Busclats, 2014, 104 pages
« Evidemment, l’histoire touche. Evidemment. Mais l’histoire, qu’est-ce que c’est, en littérature ? Rien, juste un cadre. C’est à l’intérieur du cadre que ça se passe. C’est dans la langue, dans le son. Et le son, qui m’en parle, du son ?«
« Les éditions des Busclats se proposent de publier des écrivains reconnus à qui elles demandent de faire un pas de côté. D’écrire en marge de leur oeuvre (…). » C’est exactement ce que fait ici Laurence Tardieu, en nous conviant à l’accompagner pas à pas dans son blocage d’écriture. Elle écrit depuis toujours, elle a publié 4 romans à partir de 2002, puis quelque chose s’est déclenché à partir de « Rêve d’amour » (2008) et « La confusion des peines » (2011) a tout bloqué; depuis, elle n’arrive plus à écrire, du moins, ce qu’elle écrit lui semble faux. Et ce qu’elle nous propose ici, c’est sa réflexion sur le sujet. Pourquoi, comment, quel est le sens, le but, vers quoi doit-elle se diriger, par quelles étapes peut-elle passer, tout est décortiqué et j’ai trouvé le tout incroyablement fascinant et très émouvant : c’est la première fois, pour moi en tout cas, que le processus d’une réflexion est ainsi offert, je trouve la démarche d’une générosité inouïe. Comment penser ? Qu’est-ce que c’est que se poser une question, et la creuser, toute seule, avancer, par quoi passe-t-on, comment on fait ? Bien sûr le propos est très intime, et la concerne elle au premier et au dernier chef, mais elle atteint l’universel en nous offrant tout ça très sereinement. Lecture indispensable, selon moi ! L’avis de Cathulu.
6 février 2014 at 06:09
Très tentée par ce genre de réflexion sur l’impuissance d’écrire même si momentanée, du moins je l’espère pour elle!
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6 février 2014 at 06:59
En plus, je trouve qu’elle parvient très bien à décortiquer le processus d’UNE réflexion, permettant d’élargir en transposant.
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6 février 2014 at 06:15
Rhooooooooo c’est malin. Depuis que j’ai dit que je n’achète plus de livres (car je déménage…. pas jusqu’à la fin des temps)… ben je retrouve le plaisir de chercher de vrais conseils sur les blogs… et j’en achète.
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6 février 2014 at 07:00
La liseuse pallie parfaitement aux problèmes d’encombrement, tu sais 😉
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6 février 2014 at 06:42
Cette rentrée de janvier est absolument redoutable, bien pire que celle de septembre 😉 Entendu l’auteure a la radio, Cathulu enfonce le clou, et toi tu donnes le coup de massue final, merci les filles 🙂
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6 février 2014 at 07:02
A ton service Aifelle 😉
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6 février 2014 at 06:55
Laurence Tardieu est une de mes auteures préfêrées. Je voulais savoir quand sortitait son prochain roman. Peut-être à la rentrée prochaine. J’espere que « ce petit pas de côté » lui redonnera l’élan nécessaire. En tout cas, je vais vite chercher ce petit livre.
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6 février 2014 at 07:03
Elle est très attachante (à travers ses livres, hein, je ne la connais pas :))
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6 février 2014 at 07:28
Je l’ai rencontrée et je peux affirmer qu’elle est super sympa et ne la joue pas du tout à l’auteur inabordable 😉
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6 février 2014 at 07:30
Ca se sent dans sa façon d’écrire 🙂
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6 février 2014 at 07:11
Yessss ! 🙂 Pour moi aussi c’est le processus de questionnement qui est si intéressant. Dans la foulée, j’ai lu le roman précédent qui l’amorçait déjà. Mais ici, c’est encore plus fort !
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6 février 2014 at 07:29
On espère beaucoup du prochain maintenant, forcément 🙂
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6 février 2014 at 08:19
Dès le billet de Cathulu, j’avais téléphoné à mes libraires pour qu’ils me le mettent de coté… Reste plus qu’ à aller le chercher !
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6 février 2014 at 16:06
Oui 🙂
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6 février 2014 at 13:37
« Puisque rien ne dure » avait été vite lu et vite oublié. Mais celui-ci donne vraiment envie !
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6 février 2014 at 16:07
Très court en plus, il se glisse aisément entre deux lectures plus imposantes et dans un sac 😉
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6 février 2014 at 14:08
Trois en moins de 24 heures (pour celui-là j’avais déjà été tentée chez Cathulu, j’aime beaucoup cette collection), tu es cruelle ! Une petite déception pour compenser ? 🙂
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6 février 2014 at 16:08
Même pas, les bons moments s’enchaînent, « pourvu que ça dure » ^^
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25 mars 2014 at 15:53
Je l’ai commencé hier (dans la salle d’attente de la clinique véto) et (malgré les concerts d’aboiements et de gémissements) je suis tout de suite rentrée dans cette réflexion si vivante sur les liens entre l’écriture et la vie. Cerise sur le gâteau, elle parle d’Annie Ernaux comme d’une influence déterminante, ça ne pouvait que me toucher.
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6 février 2014 at 17:42
Une copine l’a déjà repéré, et il m’intéresse beaucoup, bien que deux romans dédicacés de Laurence Tardieur (une fille belle et sympa, qui ne la ramène pas, oui) croupissent dans ma PAL…
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7 février 2014 at 06:58
Au boulot, Anne ! 🙂
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6 février 2014 at 18:30
Ah ben bravo, il me le faut, c’est malin…!
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7 février 2014 at 06:59
Parfait 🙂
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8 février 2014 at 13:04
Chic chic chic, ton avis m’enchante car en plus Laurence Tardieu vient dans ma ville bientôt… Je le lirai à ce moment là.
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8 février 2014 at 13:32
Bonne rencontre, alors 🙂
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