Les faucheurs sont les anges – Alden Bell
Bragelonne 2012 & Folio SF 2013, 306 p.
Traduit de l’américain par Tristan Lathière (The Reapers are the Angels 2010)
Un jour, et sans que l’on sache pourquoi, les morts sont revenus. Putréfiés, déficients, ralentis, mais affamés. Depuis, chaque personne qu’ils mordent est contaminée et chaque individu qui meurt revient. Une seule façon d’empêcher ça, la destruction du cerveau (à la machette, par balle, par insertion d’un objet pointu par un orifice, peu importe). Du plus loin que remontent ses souvenirs, Temple n’a jamais connu un autre monde, même si parfois au hasard des rencontres on lui raconte comment c’était, avant. Elle n’a que quinze ans, pour sa part (mais a tout d’une vieille âme). A été élevée dans un orphelinat quelques temps avant très vite de devoir se débrouiller toute seule, sans savoir ni lire ni faire confiance à quiconque, encore moins à elle-même. C’est son errance à travers des Etats qui n’ont plus rien d’Unis qu’on nous raconte ici, l’histoire d’une gamine montée en graine pleine de paradoxes et la survie chevillée au corps. Rien d’extravagant (quoique les mutants du marais soient coton à visualiser) mais de l’efficace : une sorte de western un peu désespéré, véhiculant un étrange sens de l’honneur (auquel on ne résiste pas). Outre les réussies péripéties d’une intrigue (classique), ce sont les doutes lancinants, la détresse et la formidable envie de vivre de notre héroïne qui nous rivent aux pages. Encore un roman lu d’une seule traite, sans souffler. Cachou aussi le recommande.
16 décembre 2013 at 00:03
Ça avait été une bonne surprise pour moi !
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16 décembre 2013 at 18:33
En effet, dans le genre c’est une bonne surprise (je veux dire que les romans de zombies c’est souvent un peu la même chose, ici il parvient à proposer plus, je trouve.)
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16 décembre 2013 at 00:11
Bon souvenir, surtout du côté du personnage féminin moins stéréotypé qu’habituellement.
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16 décembre 2013 at 18:35
Oui, tu as bien développé ce point dans ton billet 🙂
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16 décembre 2013 at 04:06
Je ne sais pas du tout si c’est pour moi… les zombies, ça me fait peeeeur! Et ça me coupe l’appétit…
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16 décembre 2013 at 18:35
Il y a des côtés effrayants, je ne te le cache pas 🙂
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16 décembre 2013 at 17:27
Karine, à offrir donc avant les fêtes, effet coupe-faim garanti !:)
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16 décembre 2013 at 18:36
Tsss mais il FAUT avoir faim pendant les fêtes, c’est ça qui est bon ! 🙂
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